Course, collage no.20/2025 (27x60cm)  J'ai trouvé la photo des coureurs dans un vieux magazine GEO. J'ai pensé aux foules des villes, à la surpopulation, à l'instinct grégaire, à l'immigration, au progrès et, le jour d'après, à l'enfer avec une seule petite porte pour en sortir. Ces foules occuperaient un cercle infernal dantesque qui les obligerait à être sans cesse en mouvement, avec l'illusion de progresser.  Souvent, je me pose la question où je me trouve dans une telle image. Ici, la réponse est facile : dans la figure qui semble survoler la foule et que j'imagine atterrir de l'autre côté de la barrière. Et que puis-je espérer y trouver? Un espace visiblement bien dégagé, menant je ne sais où, mais dans le calme  et dont la direction semble toute indiquée. On y est loin de l'agitation du monde à suivre sa propre voie. Peut-être se transforme-t-on ainsi en roi du monde ?
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SUR LA COHERENCE  La plupart des artistes montrent une cohérence stylistique qui  permet de les reconnaître au premier coup d’œil.  En ce qui  concerne le collage figuratif, je parlerais d'incohérence parce  que l'apparence de l’œuvre est dictée par les images trouvées  et que l'art consiste à les assembler pour former un ensemble  cohérent et qui reste souvent énigmatique.  Alors comment reconnaître un de mes collages ? Peut-être par   l'incohérence spatiale, temporelle, anatomique ou logique qui  se retrouve dans ce que je fais. Et aussi par le fait de parler  souvent de ce monde. A la réflexion, je m'aperçois que mes racines juives y jouent un  rôle important dans le fait de me pencher sur le passé et d'être  très sensible aux persécutions et à la soumission volontaire.  Je me sens proche des artistes allemands - « dégénérés » ou   expressionnistes d'avant le IIIe Reich et très éloigné du  mainstream actuel. Quant à l'art digital, voire « collage digi...